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Enfant de l'eau, (en)faon des bois

  • enfaondesbois
  • 3 juin 2024
  • 1 min de lecture

La forêt est ma maison d'odeur verveine

Et je m'habille couleur émeraude pour l'honorer

Ses cycles sont mon repère et je me réfère à la lune pour aimer

La vie m'enchante et je chante avec elle les mélodies d'autrefois

Je suis un faon des bois, je l'admets, l'enfant de la Terre

Ma métamorphose se fait à travers les siècles d'automne

Je meurs et renais de l'hiver

J'entends la mer au loin qui m'appelle

Comme une seconde peau qui n'a lieu d'être sans la première

Des bribes d'océan coulent sur mon visage quelques fois

Ce n'est pas la tristesse du monde que je pleure

Il n'en est rien qui s'apparente à du désarroi

J'embrasse et revêts simplement mon manteau d'été avant l'heure

 
 
 

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