top of page

Ils donnent de la voix

  • enfaondesbois
  • 3 juin 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 sept. 2024

S'anesthésier dans la distance, c'est laisser place à l'enlisement. Il faut prendre à bras le corps le risque de déplaire à ceux qui ne jurent que par ce que d'autres ont posé avant eux, oser se resensibiliser près des cœurs meurtris et reconnaître que le désengagement organisé est une obscénité.


Qui es-tu pour ne pas voir que le rapprochement fait sens par tous les pores —

que la prétention aggrave et qu'elle inhibe l'éclosion du soi ? Que fais-tu des récits effroyables dont témoignent les foudroyés, de la dignité que tu ne cesses de leur priver ?

Tends l'oreille car ils donnent de la voix et que la beauté ne meurt jamais.

Écoute le bruit des choses accablantes pour laisser éclore une fin pour un début.

Tu débordes, tu sais, de papiers et de plumes.

Changeons l'Histoire, veux-tu ? Dépassons tes bornes pour en incarner de nouvelles.

 
 
 

Posts récents

Voir tout
Autour du cou, la muse

Autour du cou, la muse se meurt sur un lit d'étés Elle broie l'ennui, fait tenir les bords du monde, A la naissance du sein, une tombe...

 
 
 
A la recherche des contours

Je me perds en brièveté et demande à l'ombre ce qu'elle sait de moi. J'ai son silence en réponse — c'est qu'elle s'applique à ne rien...

 
 
 
L'irréparabilité de l'erreur

Je touche du doigt les bords de ma présence et voudrais pousser plus loin encore la membrane mais elle reste figée, sclérosée On ne...

 
 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page