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Autour du cou, la muse

  • enfaondesbois
  • 22 juil. 2024
  • 1 min de lecture

Autour du cou, la muse se meurt sur un lit d'étés

Elle broie l'ennui, fait tenir les bords du monde,

A la naissance du sein, une tombe lui colle au corps

A l'innocence elle vient se greffer


Autour du cou, la muse à la rosée des esquisses

Souffle sur la médiocrité, et éprouve en ses os

La frontière des poètes — l'agacement sur la peau

Les vagues successives appartenant au vice


Autour du cou, la muse craquèle au vent

Elle se réinvente et s'effondre en naïvetés

"Grave mon nom, l'Amour, je veux m'y engouffrer

J'échangerai mes bras, mes flancs contre un peu de temps."



 
 
 

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